Cet autotour se construit avec votre conseiller voyages JLT et s’étoffe au fil de vos envies. Il vous permet toutefois d’aborder les incontournables de la Réunion.

Salazie :

Les esclaves en huit qui se réfugièrent ici au 17ème siècle ont marqué la toponymie des lieux : le plus célèbre d’entre eux, Enchaing, a laissé son nom au pic qui se dresse au centre du cirque. Cette terre de marronnage, trouée d’eaux thermales, est notamment marquée par le village d’Hell-Bourg qui fut – dès le 19ème siècle – fréquenté par la bourgeoisie tandis que le reste du cirque se voue à une agriculture de subsistance.
Aujourd’hui, Salazie qui détient plusieurs records mondiaux de pluviométrie, développe et rationalise sa tradition agricole. Le décor se compose ici de brumes intemporelles, de route en lacet d’asphalte, tapissées d’une épaisse végétation et rayées de chutes d’eau blanches.

Cilaos :

L’histoire de Ciloas est très comparable à celle de Salazie. Le thermalisme a forcé le destin du cirque pour en faire aujourd’hui ce haut lieu touristique de la Réunion. Aujourd’hui, malgré sa faible population, la commune de Cilaos se distingue par son dynamisme. Tout en gardant les pieds dans le terroir, elle a su développer une image montagnard et devenir un centre d’activités plein nature de tout premier plan. À pied, au bout d’une corde de rappel, au fond des gorges, ces tropiques-là ont quelque chose d’insolite, de grandiose et d’intense absolu.

Plaine des Cafres

Seule voie de passage naturelle entre les deux versants de l’île, les Hautes Plaines tempèrent l’image d’une Réunion tropicale qui semble ici plus proches des monts du Jura que des lagons aux eaux turquoises.
Venant d’un côté ou de l’autre, l’impression est la même lorsqu’on arrive sur les Hautes Plaines : de l’espace, du vert, du grand air, de la fraîcheur et du brouillard.
Par la Plaine-des-Cafres, vous serpentez entre les pâturages, puis dans un paysage qui se fait mystérieux, marqué par l’empreinte du volcan, invisible mais si proche. Ce « Jura tropical » offre une ambiance unique, peuplé de « cow-boys des Hauts » à deux pas du volcan. La route nationale s’élève rapidement et la densité de l’habitat diminue au fur et à mesure de la montée. En même temps, les champs de canne font progressivement place à des parcelles de géraniums, puis de gras pâturages qui donnent aux paysages leur allure européenne.

Sud Sauvage :

Le Sud Sauvage est une région au charme particulier, colonisées tardivement et marquée par la présence du Piton de la Fournaise. Passé la rivière Saint-Étienne-et-Saint-Pierre le ciel se fait plus bleu, les cases plus colorées et les jardins plus fleuris.
Dans ce pays de lave, d’emprunts, de forêts humides et de plantes à parfum, subsiste l’art de vivre créole. Cette Réunion provinciale s’oppose à celle de capitale et défend jalousement ses traditions séculaires. Quoique sa « capitale » Saint-Pierre s’étoffe de plus en plus culturellement et économiquement…

Saint-Gilles :

Le village de Saint-Gilles possède une vocation balnéaire. En plein centre-ville, la plage des Roches-Noires offre son croissant de sable blond aux baigneurs et aux amateurs de vagues. De l’autre côté de la ravine, le port de pêche et de plaisance présente une architecture aérée, discrètement marquée par la tradition créole.
Les Hauts de Saint-Gilles s’étendent quant à eux jusqu’au Maïdo : immanquable point de vue.
Sur les pentes régulières de l’ancien volcan, déchirées perpendiculairement à la mer par les crevasses des ravines, le paysage se découpe de bas en haut en bandes de différentes latitudes ayant chacune une histoire, une végétation et une ambiance. Dans la zone de basse altitude, la canne à sucre et les cultures vivrières s’étendent à perte de vue. Au-dessus, les cultures de géraniums et les élevages. Champs, prairies et hameaux se succèdent ainsi, dans un mode de vie créole préservé et plus authentique qu’en bas.